Cet
ouvrage sattache à étudier lémergence et lévolution
dun courant marxiste dans une société dépendante.
La constitution de ce parti était le produit de lopération
de destructionrestructuration de la société autochtone
en rapport avec lapparition de noyaux de classe ouvrière
et délites sociales nouvelles européennes et tunisiennes
.
Le
devenir de ce parti fut inscrit dans lévolution générale
de la conjoncture intérieure et surtout internationale puisque
le P.C.T était soumis aux contraintes du P.C.F et surtout
aux exigences de la Troisième Internationale au point ou
le communisme « tunisien », placé devant
des choix vitaux avait privilégié la stratégie de lInternationale
communiste à la question de la libération nationale. Louvrage
retrace aussi les difficultés d'une tunisification réelle
du parti et sa progressive marginalisation sur la
scène tunisienne.
Prix
en dinars tunisiens: 10D |
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Mustafa
KRAÏEM
Le
Parti Communiste Tunisien pendant la période coloniale.
Tunis,
1997, 369p.
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Moktar AYACHI
Histoire d'une école des cadres: l'Union Générale des Etudiants de Tunisie au cours des années 50-60
Tunis,2003, 184p |
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Dans cet ouvrage, l'auteur a essayé de mettre
en valeur le rôle de l'UGET en tant
qu'institution d'éducation et tribune assurant
la formation des futurs cadres politiques. Elle fut
aussi une pépinière pour les hauts fonctionnaires
de l'Etat au lendemain de la décolonisation.
L'auteur sest penché sur letude des conditions de
création de l'UGET et sur l'évolution
de ses rapports avec certaines composantes
du mouvement national et avec le nouvel Etat.
Il met à la disposition des lecteurs des documents
iconographiques et textuels relatifs aux congrès
de l'UGET. à la presse estudiantine et aux 1ers
bureaux directeurs de cette organisation.
Prix en dinars tunisiens:10D
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Dans cet ouvrage, l'auteur a essayé de suivre
de près l'évolution de l'itinéraire des élites
tunisiennes (grands propriétaires terriens,
commerçants, hauts cadres originaires surtout
de Tunis et de Sfaxi en étudiant leurs rôles au sein
de la société.
Il se propose également d'étudier la situation
matérielle de ces élites en tant que classe sociale
en formation.
L'auteur remarque que la faiblesse de la base
matérielle de la ourgeoisie tunisienne
et sa soumission à la domination impérialiste
expliquent l'incapacité de cette classe à assumer
le passage de la société tunisienne de la féodalité au capitalisme.
Prix en dinars tunisiens:10D
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Hédi JELLAB
Les élites économiques
tunisiennes (1920-1956):
Genèse et situation matérielle.
Tunis,1999, 184p( en langue arabe ) |
Amira Aleya SGHAIER
La Droite française en Tunisie entre 1934 et 1946.
Tunis, 2004, 350p. |
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Tout au long de son ouvrage, l'auteur s'est
attaché à démontrer que le droite française
(organisée ou non. a uneet multiple à la fois»)
a commandé en partie l'histoire coloniale
de la Tunisie.
Létude s'articule autour de deux axes principaux :
- Lesfacteurs quiarnenèrentla droite française à mieux s'organiser à partir des années trente.
- L'évolution des attitudes de la droite pendant
et au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
L'auteur note que cette Droite qui a été dominée
dans un premier temps par les colons, le sera
dans une deuxième étape par les fonctionnaires.
Prix en dinars tunisiens:10D |
Dans cet ouvrage, nous avons essayé de soulever les problématiques suivantes :
- Evaluer le rôle des syndicats dans un milieu colonial et rural.
- Analyser le processus de l'implantation des sociétés minières et la naissance du prolétariat minier.
- Etudier les rapports qui régissent les sociétés minières et ce prolétariat composite, d'origines diverses (tribale, rurale, maghrébine, européenne…).
- Les facteurs qui ont contribué à retarder la formation d'une conscience ouvrière et les handicaps contribuant à l'échec de l'implantation des syndicats au début des années vingt du siècle dernier.
- Eclairer les mécanismes de l'action des organisations syndicales dans ce milieu colonial et rural.
- Peut-on parler de la genèse d'une classe ouvrière, nivelée et débarrassée de tout particularisme, ou bien de groupes d'ouvriers à conditions multiples et à aspirations différentes et même contradictoires ?
- Un mouvement syndical – qui se veut et qui ne peut être qu'unificateur – a – t - il la chance de réussir et d'accomplir sa mission et de réaliser son projet dans ce milieu complexe – (domination coloniale, diversité et antagonismes tribal, ethnique et national…) ? Et par conséquent, le syndicalisme, sous ses multiples formes (National, réformateur, révolutionnaire) a – t – il pu ancrer les principes de « l'unité ouvrière » et consolider la « conscience ouvrière » ?
- Dans une région à structures socio-économiques traditionnelles, où le rapports tribaux, communautaires, prennent le dessus sur les rapports « individuels » et de « classe », peut – on parler, suite à l'émergence de nouvelles structures d'encadrement et de solidarité (syndicats, partis politiques, associations…), de l'éclipse des anciennes structures de solidarité et d'encadrement (tribu, conseil des notables, confréries religieuses…) ?
On est arrivé à ce constat révélateur qu'un changement est survenu qui a touché la forme et non le contenu, sachant que les anciennes structures ont pu résister et ont continué à jouer le rôle de réseaux de communication.
Prix en dinars tunisiens:10D |
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Hfaïedh Tabbabi
Le Mouvement syndical dans la mine de gafsa à l'époque coloniale.
Tunis, 2005, 399p. |
L’Histoire du Mouvement
National en bref (1881-1964)
Ecrit collectif de chercheurs de l’ISHMN
Tunis-2008-202 pages.
Prix en dinars tunisiens: 6D |
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Cette publication se veut une synthèse des péripéties de la lutte nationale menée par le peuple tunisien contre l’occupant durant la période allant de 1881 à 1964 et ce à la lumière des écrits récents ayant porté sur le mouvement national.
Les auteurs de cet ouvrage ont adopté une approche conciliant les impératifs de recherches académiques et la simplification attendue par le public de lecteurs non spécialistes.
Six chapitres couvrant l’époque en question meublent ce livre, et ce en plus d’une brève chronologie du mouvement national et d’une liste sélectionnée parmi les plus importants écrits en arabe et en français ayant trait à cette époque-là.
Les auteurs de ce livre ont délibérément choisi de ne mentionner aucune référence bibliographique pour en faciliter la lecture par un public non spécialiste en revanche, ils ont illustré leurs textes par des documents d’archives puisés dans le fonds iconographique de l’Institut Supérieur de l’Histoire du Mouvement National.
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